Billet 3 : Psychoshoot pour soulager

"Ok, on est bon.
Maintenant que c'est acquis, on en fait quoi ?
Déjà en parler. Avec qui ? Comment ? Ca fait peur !
Je lui en parle ? Comment va-t-elle réagir ?

Vaz-y ! De toutes façons tu es chamboulé... il peut arriver quoi ?

Plein de choses !
Trop de choses !
Trop à perdre !

Tu fuis ? Tu vois l'état dans lequel tu es ? Dans lequel tu étais ?
Maintenant que tu sais, que tu vois, tu vas pas faire demi-tour !

O...ok, j'y vais.
Dis ma chérie... Ca fait plusieurs jours que mon cerveau bosse sur le point que la psy a soulevé...
Tu l'avais remarqué, ça me préoccupait pas mal.
Et bien... je pense que je ne vis pas dans le bon corps..."


Bon... j'étais pas fier, j'avais peur sans vraiment avoir peur. De l'angoisse surement, en même temps, il a beaucoup en jeu. Notre amour, nos enfants, nos vies... enfin nos vies... ça ne pose pas un contrat sur nos têtes, mais vous comprenez.

Trois jours à en parler, dormir deux heures par nuit parce que ta tête veut que ce soit réglé pour toi déjà. Des heures à parcourir le net sur des sites trans pour comprendre, voir les possibilités, les risques, comment ça marche...

Premier jour, je parle de la transition comme une hypothèse.

Deuxième jour, je mélange conditionnel et futur.

Troisième jour, j'en parle comme une chose que je vais faire.

Et là, le shoot d'endorphine. Une libération, un plaisir, une dose de bonheur qui te rend heureux au fond de toi. Un poids énorme qui a disparu. Tout devient clair. La motivation revient. Le futur semble moins sombre.

T'emballes pas, il faut contrôler, on ne sait jamais, il y a tellement d'étapes à franchir avant que cela soit lancé.

Première chose, en reparler à la psy... 
Merde !
Trois semaines avant le prochain rendez-vous...

Je dois en parler autour de moi avant...








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