Billet 6 : ParaDoxa

 Sans genre mais pas sans corps.

Oui c'est compliqué.

Déjà, je pose mes notions avant de mettre les pieds sur cette voie sensible et instable.

Je me sens sans genre.
Je ne me considère par comme non binaire. Je ne suis pas "ni l'un, ni l'autre" ou "l'un et l'autre".
Je ne suis pas genderfluid non plus.

Je me fous royalement du genre que je considère, à titre personnel, ne jetez pas du sel sur votre écran, comme un des outils de déchirement, ou au minima, de discorde de l'humanité.

Je discerne très bien le genre du sexe biologique.

Alors pourquoi une dysphorie de GENRE ?

J'ai dû assimiler tout ce qui y correspond, me projeter sur une transition pour remettre en question la dysphorie.
Pourtant le bilan est simple : Je serai mieux dans un corps féminin.
Pour ma part, je ne cherche pas l'extrême, juste un corps féminin, des caractères sexuels secondaires et une partie des primaires de ce genre.
Je rejette la totalité de mes caractères primaires et secondaires masculins.

Ma conclusion : le genre est donc partagé entre le physique et le mental.

On peut donc être sans genre, non binaire, genderfluid et souffrir de dysphorie de genre.

Aussi paradoxal que cela puisse paraitre au premier abord.

Si l'un des deux facteurs du genre n'a pas d'importance, alors il n'exclut pas l'impact du second.
C'est sur cela que la souffrance peut rester sans réponse ou que l'acceptation ne se fait pas, surtout quand des personnes autour de vous appuient dessus. Ce n'est pas un détail, c'est une démarche complexe, peut être plus que de savoir que l'on ne correspond pas à son genre d'un point de vue de l'esprit.

Alors, comment me genrer ?
Vais-je changer de prénom ?
Quel pronom utiliser ?





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