Billet 7 : Nuit noire

 Il est difficile d'arpenter un chemin si rien ne l'éclaire.

Dès l'annonce et plus encore avec l'ouverture de ce blog, une chose qui me paraissait naturelle ne semble pas l'être. C'est l'occasion de parler d'une forme de culpabilité de l'entourage.

Je reviendrai plus précisément sur l'accompagnement des proches dans un autre billet, ici je vais exprimer une chose:

Pourquoi vous n'avez rien vu.


Vous n'avez rien vu car vous ne pouviez rien voir.

Merci, à la prochaine.


Ok, je développe.

Comment percevoir quelque chose noyé dans une bouillie informe d'incompréhensions ?
La réponse est simple, vous ne pouviez pas. Déjà parce que ce mélange faisait que je ne m'exprimais pas, que je considérais ce que je vivais comme une norme, que toutes ces couches m'empêchaient de laisser mes émotions parler.

Alors, beaucoup m'ont dit qu'ils ou elles avaient perçu mon mal-être et/ou ma colère, j'avoue que ces points étaient difficiles à masquer. Mais l'origine ?
J'étais déjà très loin de pouvoir en identifier un des facteurs... alors vous ? 
Comment parler de moi si je n'aime pas ce moi, si je ne suis pas le vrai moi ?

Il ne faut pas culpabiliser ou se reprocher des choses. 

Il a fallu que je rencontre des professionnels, à un moment précis, propice et que je sois en capacité de cette réflexion, sans affecte, sans filtres, sans peurs.

La vie n'est qu'une suite de hasards.

Cela n'enlèvera peut être pas ce sentiment, mais rassurez-vous, de mon côté, il n'y a aucun reproche. Je n'en ai même pas envers moi même. 

Maintenant, l'essentiel est d'avancer vers cette libération, ensemble.

Ce qui est passé n'est plus.

Avec des "si", on coupe des arbres...







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