Billet 16 : Down with the sickness

 Demain je vois ma médecin.

J'y mets un espoir que je ne devrais pas.

Mais il est maintenant impensable de revoir cet endocrinologue, même en me contentant de ne rien dire, je ne suis pas sûr de repartir avec une ordonnance et, de ce que j'ai pu trouver sur le les réseaux trans sur lui, d'avoir le bon traitement...

Il m'est aussi difficile de repartir pour 6 mois d'attente minimum pour un prochain rendez-vous endocrino, sans avoir la moindre assurance que cette fois-ci ce sera mieux.

J'ouvre deux autres options.

Ma médecin accepte de démarrer le traitement.

Je décide de démarrer le traitement.

Je comprends pourquoi certaines personnes passent par l'automédication.
Pas par choix.
Pas par idéologie.
Par obligation...

Ce monde est triste et son ciel s'assombrit de jour en jour, convertissant ce qu'il reste d'éclats en nuages sombres.

Pourquoi l'humain est si stupide ?

Oui je pars d'un ressenti sur un événement précis, mais hélas, il suffit de regarder dehors.

Il reste tout de même des éclats.

Ceux et celles qui déchireront les nuages et provoqueront les pluies.

On y met, curieusement, nos espoirs.

On y projette nos bonheurs, nos joies.

Pourtant, rien n'assure que ces éclats ne se teinteront pas d'encre et qu'ils ne se noieront pas comme d'autres.

Nous continuerons inlassablement à le faire, jusqu'à nous noyer nous même ou briller pour les autres.

Alors je mets encore un espoir dans un éclat, et je vais essayer de briller pour d'autres...